Après avoir traversé les régions rurales autour de Sura, la route vers Adh-Dhahiriya vous conduira dans les forêts de pins. Elle se poursuivra en direction de Khirbet Rabud (ruines de Raboud), dans les montagnes autour d’Hébron, le seul site archéologique d’importance majeur datant de la fin de l’âge du bronze. A la fin du XIX ^e siècle, la région est de nouveau habitée. Les habitants utilisaient les grottes pour se protéger, d’abord de manière temporaire, puis celles-ci sont devenues des habitations permanentes. Raboud, village ottoman, est à l’abandon depuis les années 1970, mais ses ruines sont un exemple de préservation de l’architecture locale dans les montagnes autour d’Hébron. A proximité des lieux, le nouveau village de Raboud, a été reconstruit.

Plus loin, une grande partie du sentier traverse le pittoresque Wadi Nar, pour finalement arriver à Adh-Dhahiriya. D’après la tradition locale, Adh-Dhahiriya a été créé au XIII ^e siècle par un chef mamelouke, Al-Malik al-Dhahir Baibars, dont le village tire son nom. Cependant, des recherches archéologiques confirment que le site était habité bien avant. Vous pourrez aussi découvrir dans le village, une forteresse en bon état de conservation datant de l’époque hellénistique voire du début de l’Empire romain. Mais le cœur historique d’Adh-Dhahiriya, avec ses rues étroites et ses petites maisons aux pierres bombées, est un exemple de très bonne conservation d’une architecture d’époque ottomane en Palestine. Avant que les maisons ne soient construites, peut-être au XVI ^e ou XVII ^e siècle, les villageois vivaient dans des grottes que l’on peut trouver près de la Vieille Ville.